Maison d’édition : Michel Lafon
Date de parution : 04/10/2018
Prix chez l’éditeur : 20.50 €
Nombre de pages : 541
Nombre de tomes : 1
Résumé
Quand Ernt rentre du Vietnam, Leni, dix ans, ne reconnaît pas son père. Poursuivi par de terribles cauchemars, il se montre violent envers sa femme Cora. Un jour, il reçoit une lettre du père d’un de ses amis, mort dans ses bras durant cet enfer, qui lui lègue une masure en Alaska. Ernt pense qu’il pourra s’y reconstruire. Avant la guerre, ils étaient si heureux…
» Quelqu’un m’a dit un jour que l’Alaska ne forgeait pas le caractère, elle le révélait. La triste vérité, c’est que l’obscurité qui peut régner en Alaska a révélé le côté obscur de mon père.
Il était vétéran du Vietnam, ancien prisonnier de guerre. Nous ne savions pas alors tout ce que cela signifiait. Maintenant, nous le savons. »
Mon avis
Après avoir adoré « Le chant du rossignol », j’ai également eu un coup de cœur pour le dernier roman de Kristin Hannah, « Le paradis blanc ». Un roman formidable et éblouissant qui nous conte l’histoire de Leni et de sa famille, migrant vers l’Alaska pour une nouvelle vie, dans les années 70.
Une saga familiale vraiment très prenante où l’on s’attache énormément aux personnages et où l’on redécouvre les paysages alaskains de Jack London. Ce roman possède de nombreuses facettes. Il nous fait voyager sur une terre sauvage au paysage majestueux mais où l’on peut perdre la vie de mille et une façons. Il nous fait rencontrer les habitants de Kaneq, cette petite communauté qui essaye de survivre au Grand Hiver avec une entraide fraternelle très émouvante. Et au centre de cette histoire, la famille Allbright qui débarque dans cette contrée pour tirer un trait sur un passé qu’elle souhaite oublier.
« Paradis blanc » montre une certaine opposition entre cette nature haute en couleurs et la noirceur de l’âme d’un seul homme. Ernt Allbright. Ce père de famille qui revient du Vietnam complètement usé et brisé et qui pourrait bien faire de ce voyage, un véritable cauchemar…
Une histoire émouvante qui brille par une certaine authenticité et où les fantômes du passé resurgissent lors des sombres nuits d’hiver. L’espoir peut être un poison mortel dont Leni et sa mère auront bien du mal à se débarrasser…
Un roman que je vous conseille fortement ! Très bonne lecture à tous.
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Il ne me reste que 130 pages avant de livrer mon billet. Je suis constamment sur la corde raide. Mon côté hypersensible est vraiment mise à l’épreuve. Hier soir, j’ai pris une petite pause, je vais en continuer la lecture ce soir. L’auteur sait vraiment nous transmettre les sentiments de peur et d’inquiétude qui habite Leni et sa mère constamment. 🙂 Je mettrai votre billet en lien si vous voulez bien!
Je suis ravie que ce livre t’ait plu autant qu’à moi. Pas de soucis pour lier nos deux chroniques. J’en profite pour te souhaiter de bonnes fêtes ! 🙂